Lutte N°1 ADDICTIONS
La mise en œuvre du "plan crack" à Paris
Cour des Comptes et Cour Régionale des Comptes, le 09/12/2021
« En conclusion, il apparaît que des efforts supplémentaires doivent être conduits afin de réduire la présence des consommateurs de crack sur la voie publique.
La coordination des acteurs publics (préfecture de région Île-de-France Ville de Paris, ARS, préfecture de police, Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, Parquet de Paris) et des opérateurs associatifs doit être relancée. »
Engagement des entreprises pour la prévention des conduites addictives (alcool, tabac et stupéfiants)
« La situation française en matière de consommations addictives, comparativement aux autres pays notamment européens, est assez nuancée selon les substances psychoactives (alcool, tabac, drogues illicites, médicaments psychotropes). D’après les données de l’OMS, la population alcoolo-dépendante représente 2,9 % de la population française, tandis que l’Italie et l’Espagne se situent en dessous (0,5 % et 0,7 % respectivement) et que la Suède (4,7 %) et le Royaume-Uni (5,9 %) affichent des taux beaucoup plus élevés.
Avec 33 % de fumeurs quotidiens, le tabagisme en France se situe à un niveau très élevé comparé à la moyenne européenne (24 %), et aux pays voisins en particulier. Le rapprochement des niveaux d’usage de cannabis avec ceux mesurés dans l’ensemble des pays d’Europe confirme que la France se distingue par une consommation de cannabis parmi les plus élevées.
Sur la période 2003-2015, les niveaux d’usage récent à 16 ans sont en effet deux à trois fois plus élevés qu’en moyenne en Europe.»
Evaluation du pilotage territorial de la politique de prévention et de lutte contre les drogues et la toxicomanie, TOME 1
IGAS, Mars 2014
« Trois corps d’inspection (IGAS, IGA, IGSJ) ont été désignés par le Premier ministre pour réaliser « l’évaluation partenariale de la déclinaison territoriale de la politique publique de lutte contre les drogues et la toxicomanie » dans le cadre d’une mission de modernisation de l’action publique (MAP) demandée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA, ex-MILDT). L’objectif de la mission était d’évaluer comment la politique publique est prise en compte et mise en œuvre au niveau territorial. »
Lutte N°2 RADICALISATION
Les moyens de la lutte contre le terrorisme (Exercices 2015-2019)
Cour des Comptes, 15/07/2020
« en Île-de-France, depuis 2016, pour répondre à la prise en charge immédiate des mineurs déférés pour AMT : des mesures judiciaires d’investigation éducatives (MJIE) sont réalisées concomitamment par deux unités éducatives de milieu ouvert, dont l’une est chargée d’investiguer sur la personnalité du mineur et l’autre, sur la dynamique familiale. Elles peuvent conduire à une prise en charge éducative renforcée ; quinze places dédiées ont été réservées dans des centres éducatifs fermés (CEF) et établissements de placement éducatifs (EPE) ; un dispositif d’hébergement, porté par le secteur associatif, permet d’accueillir les mineurs AMT en alternative à la détention, grâce à une prise en charge individualisée dans des appartements encadrés 7 jours sur 7 et 24h sur 24 par des éducateurs ; un dispositif d’appui régional intervient à la demande, en soutien des professionnels franciliens du secteur associatif habilité et de l’aide sociale à l’enfance dans la prise en charge de ces mineurs. Ces prises en charge ont pu être assurées grâce aux crédits du PLAT et PART de 2015 à juillet 2019. »
Lutte N°3
(Ré)insertion de jeunes en difficulté
Ministre chef de file - Premier Ministre
"Le temps consacré par les intervenants [...] aux élèves pour les sensibiliser aux dangers de la drogue et de la toxicomanie est défini par niveau d'études depuis la 6e jusqu'à la Première. Le temps de formation des enseignants à la prévention des conduites à risques, dans le premier et le second degré, est valorisé également à partir du DPT 2019"